Le rappeur dénonçait depuis presque deux ans les influenceurs accusés d'arnaquer leurs abonnés. Surnommés les « influvoleurs » par Booba lui-même, certains ont dû faire face à la justice. Or, pour contribuer à rendre ce milieu plus sain, l'artiste a décidé d'accompagner des « talents urbains » de manière « éthique ».
Le combat de Booba est connu de tous, puisqu'il lutte depuis un certain temps contre les influenceurs accusés de fausses promotions et d'arnaques. Ce mois-ci, le rappeur des Hauts-de-Seine s'est engagé à lancer sa propre agence d'influenceurs qui vise à « représenter des artistes et des sportifs urbains, tous réunis autour d'une charte éthique », d'après les précisions du Parisien.
Jeudi 9 novembre, le Duc a annoncé sur ses réseaux sociaux le lancement de Starting Blok (abrégé SBK), qu'il voudrait plus honnête, transparente et « vertueuse » que les autres agences. Cette nouvelle ambition du rappeur revendique « une démarche éthique, de transparence et a créé sa propre charte à laquelle les talents et les partenaires adhèrent », d'après un communiqué publié par Claire Dabrowski, une des fondatrices de l'entreprise.
Cette agence a pour but de promouvoir et d'accompagner les jeunes talents, en plus de « développer la carrière de talents en construisant leur image et en optimisant leurs projets ». « Starting Blok », aussi appelé « SBK » aura également pour mission de gérer des partenariats entre des influenceurs et des marques, sur des « opérations d’influence responsables et créatives », affirment les fondateurs.
Le souhait du rappeur français tente de s'éloigner le plus possible du modèle d'influenceurs souvent pointés du doigt pour leurs publicités douteuses. Cependant, aucun nom n'a été annoncé à ce jour. En attendant, l'agence « SBK » s'est abonnée à plusieurs cyclistes de BMX, des skateurs, des spécialistes de parkour et à quelques jeunes humoristes. Ce qui nous laisse deviner le profil des futurs protégés de Booba.